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Science humaine et humaniste, la kinésiologie est une méthode d’accompagnement douce qui permet, grâce au test musculaire, d’identifier les facteurs de stress ou de blocage en cause et de restaurer l’équilibre, la joie de vivre et la créativité chez le consultant. Son approche complète lui permet de prendre en compte le fonctionnement de l’être humain dans l’interactivité permanente de ses différents systèmes mental, émotionnel, structurel et énergétique.
L’outil fondamental du kinésiologue est le test musculaire. Celui-ci permet d’entrer en relation et d'installer de manière très douce un dialogue avec le corps. Lieu de notre naissance, de nos apprentissages, de nos expériences et de nos transformations, notre corps est une merveilleuse banque de données où se sont enregistrées des milliers d’informations. C’est cette mémoire qui permet de remonter à la cause des blocages qui vous empêchent de vivre pleinement, de les identifier et de libérer les émotions qui leur sont associées.
Cette libération vous permet de trouver un mieux-être avec vous-même et votre environnement, vous procurant ainsi le sentiment de diriger votre vie de manière consciente, responsable et libre de faire de nouveaux choix.
Alors pourquoi attendre d'être malade pour décider d'aller mieux !
C’est généralement à l’entrée au CP que les difficultés d’apprentissage sont détectées chez l’enfant. A l’acquisition des nouveaux savoirs s’ajoutent les nécessités de rester assis plusieurs heures durant, d’écouter avec attention, d’écrire et de former les lettres dans les lignes…. Tous ces nouveaux comportements à mettre en place vont solliciter les différentes capacités de l’enfant, visuelles, auditives, kinesthésiques mais aussi ses capacités à la concentration, à la compréhension ainsi qu’à l’organisation.
Les difficultés d’apprentissages sont souvent le résultat d’une séparation des fonctions attribuées aux hémisphères cérébraux. Il en résulte un manque de coordination et de synchronisation des deux hémisphères qui se manifeste par des inversions de syllabes en parlant et de lettres ou de chiffres en écrivant.
On sait depuis Mac Lean en 1950 que notre cerveau fonctionne de manière tridimensionnelle, ces dimensions mettant en relation permanente le cortex ou néocortex avec ses deux hémisphères divisés en plusieurs lobes, le système limbique ou cerveau des émotions et enfin le tronc cérébral ou cerveau reptilien.
En cas de stress, qu’il soit corporel, émotionnel ou chimique, la capacité d’utiliser simultanément ces trois dimensions est diminuée.
Par un ensemble de mouvements appelés « brain-gym » ou EduK, les époux Dennison ont créé un programme d’apprentissage étonnant basé sur le mouvement. Moyens simples, faciles et rapides, pour l’enfant qui commence à lire ou écrire, l’adulte qui apprend à conduire ou se recycle professionnellement, gère un emploi du temps surchargé ou recherche l’excellence dans les domaines sportif ou musical, ces mouvements vont aider les personnes de tous âges à transformer leurs défis d’apprentissage en succès ! Libérant le corps de ses tensions, ces exercices vont permettre d’exploiter au mieux notre potentiel créatif avec un cerveau intégré.
Chemin de connaissance de soi, d'évolution personnelle, voire spirituelle, on retrouve le symbole de l’ennéagramme dans des temps très anciens, au IV siècle avec les Pères du désert. Construit à partir de 9 points sur un cercle, l'Ennéagramme propose 9 profils psychologiques d'individus.
Chaque profil (ennéatype) a sa manière propre d'aborder les évènements et les relations, la qualité essentielle de chacun générant son plus grand travers.
En effet, l'ego se forme à partir d'une crainte, liée au contexte dans lequel se développe le petit enfant qui, inconsciemment, met en place une protection pour s’adapter/survivre à son environnement.
De la blessure à la compulsion, de la passion à la fixation, des comportements qui en découlent et de la limitation de cette vision, l'Ennéagramme permet à chacun de découvrir comment il s'est formé, de reconnaître et de comprendre les motivations fondamentales qui le poussent dans des comportements répétitifs positifs ou négatifs.
Les profils sont partagés en 3 centres qui sont : le Mental (5-6-7), l’Affectif (2-3-4) et l’Instinctif (7-8-9) et reflètent la sensibilité première de la personne. Si mon centre privilégié et le Mental, c’est mon cerveau qui capte et traite l’information en premier et ma première réaction sera une pensée. Si mon centre privilégié est l’Affectif, c’est mon cœur qui capte l’info en premier et ma première réaction sera une émotion. Si mon centre est l’Instinctif c’est mon corps qui capte l’info en premier et ma première réaction sera une action ou un ressenti.
Découvrir sa programmation est une clé puissante pour se dégager de ses enfermements et évoluer.
Il y a l’histoire de l’histoire et puis il y a le moment précis où toute l’énergie créatrice, chargée des héritages et des espérances d’un homme et d’une femme, entre en matière et on peut dire que l’énergie « prend corps ». Un jour, une heure, une minute, une seconde et l’acte sexuel d’un homme et d’une femme fait « entrer en matière » un nouvel être humain. En un instant tout se fige dans cette matière : la mémoire de ses ancêtres, l’énergie de ses parents et aussi sa première blessure.
La première division cellulaire commence quinze heures après la fécondation. Deux jours après l’amas comporte déjà sept à huit cellules et commence à se diviser en deux parties : une pour l’embryon, une pour le placenta. Il faut encore cinq jours à l’œuf pour finir sa migration et aller s’implanter dans la paroi utérine. Au septième jour la genèse est achevée : tout est en place.
Premières étapes de la vie, de la conception à la naissance…. Le fœtus est évidemment réceptif à tous les évènements extérieurs et intérieurs de son existence. Pendant toute la gestation, à la fois lente et fulgurante, il n’est qu’un corps. Il ne réfléchit pas, ne pense pas, ne fait pas. Il sent par ses cellules, il reflète, voit, entend, enregistre ses propres sensations et celles de sa mère à laquelle il est totalement relié. Ses cellules les emmagasinent dans leur mémoire. C’est de ces sensations que l’être en pleine fabrication va se constituer et aussi, déjà, apporter des réponses elles aussi sensitives : angoisse et bien-être, crispation et détente, éveil et sommeil… La mémoire de son corps est en œuvre, elle enregistre dans cette empreinte fœtale les événements primaires qui feront écho sa vie durant, cette mémoire imprègnera sa vie entière y compris lorsqu’il choisira d’être ou de ne pas être parent.
Lorsqu’il cherchera à mettre au monde un projet quel qu’il soit, les réminiscences de ces moments seront toujours là et parfois mettre en écho un événement extérieur et un événement de développement intérieur éclairera sur l’origine d’une douleur ou d’un mal être…
Dans son travail de recherches sur les matrices périnatales, Stanislas Grof, psychiatre tchèque, a décrit les quatre phases par lesquelles doit passer le bébé sur le point de naître.
La première phase est celle de la fusion. Tout va bien, bébé est au chaud dans un monde à lui, liquidien et rassurant où sons et impressions lui parviennent amortis. Il n’a aucune envie de sortir de ce nid douillet.
La deuxième phase est celle de la première lutte. Tout d’un coup rien ne va plus. Une poussée irrésistible l’oblige à sortir et lui lutte, s’accroche pour rester dans son petit royaume.
La troisième phase est celle de la seconde lutte. S’apercevant que résister est inutile, que la situation lui échappe et qu’il faut mourir à ce monde clos pour aller en explorer un autre, le bébé lutte désormais pour sortir le plus vite possible.
La quatrième phase est le lâcher prise. Le bébé accepte d’effectuer son passage passivement. Dès lors tout se fait sans douleur et va de mieux en mieux jusqu’aux bras chauds qui l’accueillent de l’autre côté.
Seconde après seconde chaque sensation de ce délicat voyage est engrammé dans la mémoire du corps. Une série de sensations nouvelles, douloureuses, éprouvantes qui présideront au reste de son existence. A ces sensations « du passage » s’ajoutent aussi celles de la joie ou la déception, l’inquiétude, le chagrin, l’émerveillement, le dégout, les larmes, les cris, les sanglots, les silences, toutes ces émotions qui peuvent tourner autour d’une table d’accouchement et que le nouveau-né capte sans aucune protection. La façon de naitre, l’empreinte de naissance et les premières heures d’existence au monde déterminent de manière durable et profonde notre façon d’être dans la vie. Toutes ces épreuves traversées, notre corps les enregistre dans leurs moindres sensations et ils peuvent, la vie durant, nous torturer, nous détruire, nous abimer, nous empêcher...
Dans une existence humaine, tout compte et tout s’engramme. Plus particulièrement dans les premiers temps de la vie : Conception, Vie intra utérine, Naissance, petite enfance et enfance, les habitudes, les blessures,, les croyances, les peurs, les déceptions, la religion, l’éducation, les codes culturels, l’estime de soi, les humiliations, le respect des autres et de son environnement, la confiance, la méfiance, les règles, les interdits, les plaisirs,…. Tous ces événements creusent leur sillon dans la mémoire de chacun d’entre nous pour composer une sorte de partition unique qui donnera son tempo et sa mélodie au reste de notre existence.
Au fond de chacun, la mémoire indélébile de cet océan amniotique demeure, peut être la recherche inconsciente du paradis perdu…
A toutes les composantes cachées dans notre mémoire corporelle, il convient d’en ajouter d’autres, plus ou moins visibles celles-là, qui peuvent nous empoisonner pendant de longues périodes et malgré nous nous retrouver dans une vie qui n’est pas tout à fait la nôtre.
La Famille dans laquelle nous naissons est elle-même porteuse de nombreuses attentes, de nombreuses mémoires, de nombreuses histoires qui nous sont transmises en vrac et qui agissent dans nos existences. Secrets de famille, injonctions parentales, conditionnements éducationnels, principes et rituels archaïques dont l’origine se perd dans la nuit des temps…
Cette mémoire familiale fait partie de notre héritage et transporte aussi les plis de nos aïeux, leurs projets avortés, leurs chagrins, leurs douleurs, leurs terreurs, leurs échecs mal digérés et tous nous sommes plus ou moins encombrés d’histoires inachevées, de mystères irrésolus, de deuils inaccomplis, chargés sans le savoir, de leur trouver une fin ou sinon de les transmettre à notre tour.
Cet héritage s’il nous enrichit peut aussi nous peser, nous entraver au point de nous éloigner de notre propre vie et nous priver durablement de la liberté nécessaire pour s’épanouir et inventer son propre chemin.
Nichée dans notre inconscient, cette mémoire familiale l’est bel et bien aussi au creux de notre mémoire corporelle.
Je partage avec vous ce passionnant travail effectué par Guillaume LEROUTIER, coach professionnel certifié en PNL, Directeur du Centre Québecois de PNL, et consultant formateur pour GERESO.
Dans les années 1940, Joseph Campbell, un anthropologue américain, réalise un travailconcernant le sens des mythologies appartenant à des sociétés différentes à travers le monde. Campbell était fasciné par ce qu'il voyait comme des sentiments et des vérités universels, s'exprimer sous différentes formes à travers les cultures.
Dans son essai de 1949, Le Héros aux mille et un visages (The Hero with a Thousand Faces), Campbell expose sa théorie du monomythe, affirmant que tous les mythes suivent les mêmes schémas archétypaux.
Grâce à ce travail, il révèle l'universalité de certains thèmes tel le voyage du héros. Ce voyage du héros est une métaphore évoquant un parcours initiatique que tout être humain peut vivre dans sa vie. Ce qui est précieux dans les recherches de Campbell, c'est qu'il a clairement identifié les étapes qui constituent ce parcours et en forment la structure.
En voici le résumé agrémenté de mes commentaires liés à mon expérience personnelle.
C'est l'étape qui précède le voyage initiatique en tant que tel. L'individu n'est pas conscient de ce qu'il va vivre et vit sa vie en recherchant autant que possible paix et bonheur. C'est en fait une période d'inconscience dans le sens où la personne n'est pas consciente qu'elle est déterminée par son éducation et la culture dans laquelle elle a grandi. Elle fait au mieux pour être fonctionnelle dans la société. Lorsqu'elle aspire à mieux se connaître, à être plus autonome et créatrice de sa vie, le début du voyage n'est pas loin.
Progressivement ou soudainement, un « appel » surgit dans la vie de la personne. Cela peut prendre la forme d'une expérience intérieure plus ou moins intense liée à une découverte (découverte d'une passion pour l'art par exemple) ou d'une opportunité de changer de vie qui se présente (un travail plus passionnant, un projet hors du commun comme un voyage au long cours, immigrer dans un nouveau pays...).
La personne peut entendre et répondre à cet appel en agissant. Cela passe alors nécessairement par une rupture du cours normal de sa vie telle qu'elle était auparavant. Plus la conscience de l'appel est forte, plus la personne le suit irrésistiblement malgré les réactions d'incompréhension ou d'opposition de personnes proches et malgré la peur de l'inconnu. L'individu peut aussi résister à cet appel si ses peurs sont trop présentes. La qualité des personnes qui l'entourent est souvent déterminante mais sa détermination personnelle l'est encore plus à ce moment-là.
Après avoir accepté cet appel intérieur et au fil de l'aventure qui s'ensuit, la personne, qui devient progressivement le « héros de sa propre vie », fait la rencontre de personnes qui lui ouvrent l'esprit. Ces personnes deviennent des modèles ou mentors qui inspirent l'aventurier naissant et l'aident à s'orienter et à faire des choix (thérapeute, formateur, personnes plus âgées qui ont l'expérience de la vie).
Il gagne en expérience et commence à vivre une vie plus riche et intéressante mais néanmoins parsemée d'épreuves (telles que de vivre un stress élevé lié à de nouvelles responsabilités professionnelles pourtant souhaitées, s'adapter à un nouveau lieu de vie, ou vivre des conflits au sein du couple). La personne fait de son mieux pour assumer les responsabilités qui sont les siennes. Elle est déterminée à aller de l'avant et se construire une belle vie. Mais tout le monde autour d'elle n'avance pas aussi vite ou n'embarque pas dans ses rêves.
Un temps de crise survient alors inévitablement. C'est naturellement une phase difficile car elle ne peut se dérouler sans pertes, renoncements et douleurs. Elle nous invite en fait à faire des choix pour pouvoir sortir de l'état souffrant dans lequel nous nous trouvons. D'ailleurs, saviez-vous que « crise » vient du grec « krisis » qui signifie décision !
Les décisions prises deviennent salutaires lorsqu'elles sont orientées vers de véritables changements. La crise est la période qui porte en elle le germe des changements nécessaires pour évoluer et grandir. Ainsi, les croyances et les valeurs de la personne sont affectées par ce processus. C'est pour cela qu'elle vit une véritable remise en question à ce moment-là. Et si certains pans de sa vie s'écroulent autour d'elle, c'est qu'ils s'écroulent à l'intérieur d'elle-même. Certaines convictions ou certitudes que la personne avait, et sur lesquelles elle avait bâti sa vie, sont ébranlées. Cela s'accompagne bien sûr de sentiments de solitude, d'isolement, d'incompréhension, d'injustice, de colère et de frustration. Que se passe-t-il en fait ? Et bien tout simplement, plusieurs de ses illusions commencent à s'effondrer à ce moment-là. · Cette période exige beaucoup de nous-mêmes. Elle ne fait par ailleurs que révéler que le voyage intérieur est bel et bien entamé depuis un certain temps déjà. C'est pourquoi, il est souvent profondément utile et nourrissant de s'entendre dire dans ces moments-là (par un ami, un mentor) que cette crise veut notre croissance et qu'un plus grand bien-être et équilibre en est l'issue.
La personne engagée dans cette aventure arrive à une étape essentielle. Elle a la possibilité de poursuivre l'aventure, malgré les épreuves douloureuses récentes, en s'investissant dans un projet d'envergure à la hauteur de qui elle est vraiment (comme la création d'une entreprise, ou la réalisation d'une oeuvre d'art). Cette possibilité est inscrite dans la personne elle-même car elle correspond en fait à sa véritable nature (entrepreneur, artiste?). Une fois la décision prise, c'est un point de non retour que la personne vient de franchir. La réalisation du projet est en marche et le héros doit l'assumer.
La personne engagée dans la réalisation d'un projet majeur de sa vie est confrontée à présent à l'adversité. Elle peut par exemple avoir à faire face à des problèmes d'argent ou passer à travers un processus de divorce. Le défi de cette période est de tenir le cap en puisant dans ses ressources intérieures (courage, confiance en soi, lâcher prise pour mettre son énergie à la bonne place...). Elle découvre clairement sur qui elle peut compter, qui est là pour l'aider et qui elle doit confronter en ayant le courage de se positionner en restant autant que possible en maîtrise d'elle-même. C'est une phase de transition qui commence alors. Progressivement, la nouvelle vie prend forme. Je dis bien progressivement car cela ne se fait pas du jour au lendemain. C'est une période profondément marquée du sceau de l'instabilité. Là encore, cela sera révélé à travers des relations qui évolueront sous ce signe. Celles-ci confrontent le héros à ses limites et ses faiblesses. Son immaturité à certains niveaux est révélée à travers certaines rencontres qui vont rapidement le confronter sur les aspects qu'il est temps de transformer en lui. Par ailleurs, c'est une phase qui révèle aussi ses grandes qualités et ses talents et la force intérieure acquise au fil du long chemin déjà parcouru.
Et si le sentiment de vivre dans des « montagnes russes » est souvent intense dans cette période-là, ce feeling est positif en soi car il engendre finalement un fort désir de stabilité. Il amène la personne à trouver la voie vers un nouvel équilibre où la paix et l'unité intérieures seront bien plus présentes.
J'appelle personnellement cette phase le passage du récif. En effet, dans un lagon, il n'existe que quelques endroits dans le récif l'entourant pour y pénétrer et aller jusqu'à la plage. Ces endroits s'appellent des passes et sont parfois étroites. S'y engager au bon moment et avec adresse est nécessaire pour parvenir dans le lagon. C'est une analogie que je trouve éclairante sur la réalité de cette période. S'y engager trop tôt ou maladroitement risque d'amener à s'écorcher ou se blesser sur les récifs de corail, cela est d'autant plus dangereux que les requins attirés par le sang sont à l'affût !
C'est une phase délicate car elle marque définitivement le passage de la personne vers sa nouvelle vie. De nouvelles pertes, et donc de nouveaux deuils, sont nécessaires. Il est naturellement douloureux de revivre ce que la personne a déjà réussi à dépasser au cours des mois ou des années précédentes. En fait, cette phase est le test qui révèle au héros s'il est réellement prêt à vivre sa nouvelle vie. Ce passage permet à la personne de dissoudre à l'intérieur d'elle-même plusieurs de ses « chimères » qui accompagnaient son idéal de vie forgé en elle depuis son enfance. La vie l'invite alors non pas à abandonner son idéal mais à mieux le connaître et à le faire mûrir.
C'est une opportunité unique de briser des « schémas émotionnels et comportementaux » issus dupassé. Cela demande à nouveau courage et force intérieure alors que le héros est encore marqué par la crise et la transition qu'il vient de vivre. Prendre soin de soi, de son corps, choisir des relations nourrissantes à ce moment-là est essentiel pour éviter un repli sur soi qui serait aussi inutile que souffrant. C'est aussi une période où il est bon de prendre le temps de ressentir de la gratitude envers les personnes rencontrées sur le chemin jusque-là et qui l'ont aidé à grandir à différents niveaux. Pouvoir l'exprimer à certaines d'entre elles est idéal car cela met un baume sur certaines blessures les aidant ainsi à pleinement cicatriser.
Le rêve dans lequel s'est investi le héros se réalise enfin grâce à la qualité de son travail, de son engagement fait de patience et de persévérance, libérant ainsi l'esprit du sentiment de vivre en état de crise. La personne a réussi son pari en allant au bout d'un de ses grands rêves intimes. La fierté est grande mais elle s'accompagne aussi d'un sentiment de solitude dans les premiers temps. Ce sentiment est normal et la personne gagne à ne pas s'y accrocher. Il lui permet simplement de réaliser ce à quoi elle a dû renoncer pour obtenir l'objet de sa quête.
Cela est suivi d'une phase de lâcher prise qui permet à la personne d'actualiser véritablement ses perceptions et ses comportements. C'est également une période de test pour le héros qui doit confirmer qu'il a intégré de nouvelles perceptions et de nouvelles attitudes en créant des relations plus saines et plus justes. Et ce test est quotidien ! Puis il commence, enfin, à vivre une vie plus stimulante et abondante. Les possibilités de réalisation s'élargissent grandement et le héros est maintenant éclairé sur plusieurs réalités de la vie.
Le héros a mûri et grandi tout simplement et il peut vivre maintenant son idéal en conscience. Il est prêt à transmettre son expérience à d'autres personnes, autrement dit à devenir un mentor lui-même. Ce qu'il a appris tout au long de son itinéraire est précieux pour de nombreuses personnes qu'il sera amené à côtoyer au fil du temps.
C'est finalement un chemin vers soi que ce voyage du héros constitue. Un itinéraire pour apprendre à se connaître et devenir ainsi intègre et fidèle à soi-même.
Alors, j'ai une seule question pour vous : à quelle étape de cet itinéraire initiatique pensez-vous être ?